La Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) se réjouit du résultat de la votation de ce dimanche. Le peuple suisse a rejeté une initiative qui, bien que poursuivant un objectif louable, aurait eu des conséquences économiques et sociales graves.
La Suisse s’engage activement à réduire son empreinte environnementale, notamment en respectant ses limites planétaires, à commencer par la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Des objectifs ambitieux existent déjà, et de nombreuses mesures ont été intégrées à l’arsenal législatif suisse.
À plusieurs reprises, le peuple suisse a réaffirmé son attachement à une politique environnementale incitative, une approche qui a fait ses preuves. L’économie nationale a progressé tout en réduisant son empreinte écologique de plus d’un quart depuis 1990.
À l’inverse, les projets reposant sur des taxes, des interdictions ou perçus comme trop extrêmes ont systématiquement échoué dans les urnes.
Si la volonté d’agir pour l’environnement est louable et largement partagée, il est essentiel de préserver les conditions cadre nécessaires à cette transition.
« Par son délai intenable, cette initiative menaçait deux éléments essentiels à la transition : l’adhésion de la population et le dynamisme économique indispensable à son financement », déclare Vincent Subilia, directeur général de la CCIG.